ZÉRO MÉGO! – PROTOCOLE DE DÉPOLLUTION
Chaque seconde, 137 000 mégots de cigarettes sont jetés dans le monde. Et près de la moitié se retrouve sur le sol – un geste devenu presque banal. Le mégot de cigarette occupe la première place du « top 10 des déchets ramassés sur les plages » selon l’association Surfrider Foundation Europe.
| 70,000 | 17% | 9% |
|---|---|---|
| GOBELETS EN PLASTIQUE EN MOINS PAR AN | % MOINS DE DÉCHETS PAR PASSAGER 2018–2019 | % MOINS DE DÉCHETS |
L’aéroport de Luxembourg s’efforce de préserver la propreté de l’accès à ses bâtiments, de ses parkings et de ses espaces verts. Parfois, le nettoyage peut s’effectuer à l’aide de balayeuses automatiques, mais dans d’autres cas il doit être réalisé manuellement. Dans ce cas, le ramassage des mégots de cigarettes est particulièrement long et fastidieux. Et, lorsqu’un mégot échappe à la vigilance des balayeurs, il se retrouve dans les égouts ou les cours d’eau.
Le contenu des mégots est nocif pour l’environnement : il est constitué d’un filtre en acétate de cellulose, un type de plastique qui est traité avec des substances toxiques (dioxyde de titane, triacétine, etc.) pour lui donner sa forme, de résidus de tabac et de papier autour du filtre. Il contient plus de 2 500 substances chimiques (mercure, arsenic, goudron, résidus de pesticides et autres métaux lourds, etc.). Autant de substances qui se retrouvent dans la nature, où la dégradation de ce petit déchet peut prendre jusqu’à 15 ans. Au-delà de la pollution visuelle, chaque mégot non ramassé est emporté par les éléments (eau, vent…) et poursuit son chemin dans les égouts mais aussi dans les nappes phréatiques, cours d’eau, mers et océans.
Ainsi, un petit mégot est en mesure, à lui seul, de polluer l’équivalent de 500 litres d’eau et, en montagne, un mètre cube de neige !
L’aéroport de Luxembourg a donc décidé d’être le premier aéroport international à s’attaquer à ce problème et s’est allié à Shime et à MéGO! pour collecter et recycler ces déchets.
Shime a pour mission d’installer des cendriers, de collecter les déchets et de les transporter vers un centre de recyclage. Nous pourrions nous en tenir à la collecte et au tri puisque, par cette action, nous évitons déjà de polluer les eaux. Dès lors, pourquoi aller plus loin ? C’est que, le processus de recyclage étant onéreux, ça vaut le coup de faire un petit effort en plus. Les mégots sont donc envoyés dans un centre de recyclage en France, qui a développé un processus novateur et breveté d’assainissement et de réutilisation des matières premières.
MÉGO ! UN PROTOCOLE DE DÉPOLLUTION DOUBLÉ D’UN PROCÉDÉ DE RECYCLAGE : UNE SOLUTION UNIQUE EN EUROPE
Au début du processus, les mégots de cigarettes sont triés par un système d’aspiration d’air et de filtrage assurant une sécurité absolue. La solution de dépollution du filtre ne fait usage d’aucun produit chimique et/ou toxique.
Le solvant principal est de l’eau circulant en circuit fermé. Cette eau est purifiée au moyen d’argile et à l’aide de technologies de filtration de pointe. L’eau retrouve sa clarté et est décontaminée, lavage après lavage. C’est toujours la même eau (2,5 m³) qui est ainsi utilisée depuis la fondation de l’entreprise.
Le produit fini ne contient pratiquement aucun polluant (seules quelques traces de nicotine subsistent). Les lames d’acétate de cellulose PlastiGO, issues de ce procédé, servent à réaliser du mobilier, que nous récupérons et recyclons lorsqu’il arrive en fin de vie. Pour produire le matériau, des filtres issus de résidus et de déchets de production sont également fournis par l’industrie du tabac.
02 / SUPERDRECKS-KESCHT® LABEL – MIR HUNN SO!
Désireux d’assurer le développement durable de ses activités et d’en réduire l’incidence environnementale, lux-Airport entend améliorer la gestion de ses déchets. Afin d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place, nous avons adhéré au programme de gestion des déchets Superdreckskëscht®. Après la dernière visite d’inspection, l’aéroport de Luxembourg s’est vu décerné le label officiel qui certifie le respect du principe de gestion durable et garantit la qualité et la durabilité écologique et économique.
Le label SuperDrecksKëscht® est décerné aux entreprises qui appliquent le concept de la SuperDrecksKëscht® fir Betriber et contribuent ainsi activement à protéger l’environnement grâce à une gestion moderne de leurs déchets. Ce label de qualité a déjà été décerné à quelque 2000 entreprises pour leur approche responsable et leur engagement à l’égard de l’environnement. Le label étant certifié conforme à la norme internationale ISO 14024:2000, les politiques de gestion des déchets des entreprises labellisées sont elles aussi conformes aux prescriptions de la norme.
Les principaux critères à respecter pour recevoir le label SuperDrecksKëscht® sont la mise en œuvre de mesures de prévention des déchets, la collecte sélective, un stockage respectueux de l’environnement et le traitement des déchets par des entreprises agréées. Ce dispositif garantit la protection de l’environnement, ainsi que la qualité et la transparence du recyclage et de l’élimination des déchets.
Le respect des critères est contrôlé une fois par an. L’entreprise qui les respecte pendant cinq années consécutives se voit décerner le label et est auditée ensuite tous les deux ans. Ce label de qualité contribue ainsi à la pérennisation du développement durable, grâce à une gestion rationnelle des ressources naturelles. Actuellement, 40 types de déchets différents sont triés, mais seulement 29% sont recyclés. C’est pourquoi nous devons poursuivre nos efforts, même si les quantités de déchets et le niveau de tri dépendent en grande partie du comportement des voyageurs.
C’EST POURQUOI NOUS NOUS SOMMES FIXÉ POUR LES ANNÉES À VENIR LES OBJECTIFS SUIVANTS :
- Réduction de la production de déchets à la source
- Augmentation du taux de recyclage
- Formation et sensibilisation du personnel et des passagers
- Promotion des emballages réutilisables
3. BYE BYE LES GOBELETS EN PLASTIQUE – BIENVENUE AUX ALTERNATIVES DURABLES
On le sait, la production de gobelets en plastique constitue un énorme problème environnemental, mais leur élimination représente une menace encore plus grande pour l’environnement. La Commission européenne étudie actuellement une série de mesures en vue de réduire la quantité de plastique jonchant les plages et flottant dans les mers :
«Plastic waste is increasingly polluting the oceans and according to one estimation, by 2050 the oceans could contain more plastic than fish by weight.» Parlement européen
ET SI NOUS DÉCIDIONS D’AGIR ?
Au fond, quoi de plus simple ? Il suffit de supprimer purement et simplement l’utilisation des gobelets en plastique ! Cette brillante idée a été formulée par un membre de notre personnel de sûreté. À l’aéroport de Luxembourg, rien qu’aux fontaines à eau, le personnel utilise 70 000 gobelets en plastique chaque année. En général, ces gobelets ne sont pas recyclables en raison de la mauvaise qualité du plastique utilisé pour les produire. Ils sont incinérés ou mis en décharge où il leur faut 500 ans pour se dégrader.
Étonnamment, les gobelets en carton ne sont pas plus écologiques. Leur fabrication à partir de bois nécessite 13 fois plus d’eau et deux fois plus d’électricité que celle des gobelets en plastique. Si l’on tient compte de tous les processus, la fabrication d’un gobelet en plastique nécessite l’équivalent de 3,2 grammes de pétrole, contre 4,1 grammes pour la version en carton. Pire encore, la fine couche de plastique qui recouvre l’intérieur du gobelet rend son recyclage pratiquement impossible et son compostage très complexe.
Chez lux-Airport, nous remplaçons les gobelets jetables par des bouteilles réutilisables. Nous économisons ainsi chaque année :
· la quantité de déchets de 2 tonnes · l’équivalent de 200 kilos d’émissions de CO2 pour la production · l’équivalent de 2 tonnes d’émissions de CO2 pour l’élimination
À la recherche d’une solution réutilisable adéquate, nous avons finalement porté notre choix sur la gourde « Gobi ». Outre les avantages à long terme d’un récipient réutilisable, elle est écologique de par sa conception et son impact environnemental global est réduit.
La bouteille Gobi ne doit être utilisée que 30 fois pour compenser son impact environnemental. Après quoi, elle présente un avantage environnemental considérable par rapport au gobelet en plastique jetable.
Nous savons qu’en matière d’environnement, même les petits gestes peuvent faire une énorme différence, surtout quand ils se répètent plusieurs fois.
En offrant ces gourdes à notre personnel, nous contribuons à réduire notre impact sur l’environnement.
JAMAIS SANS VOTRE MUG !
Gobi a un nouvel ami – le nouveau mug isotherme personnalisé pour nos collaborateurs ! Il s’agit d’une nouvelle étape dans la voie de l’écologie que nous soutenons. Pour prendre un café dans notre boutique ou dans nos cantines, notre personnel utilise ce mug plutôt que les gobelets en plastique ou en carton.
